Trisha Brown et "Set andReset"

I) La Formation

Née en 1936 à Aberdeen, sur la côte Ouest.

" Dès l'âge de dix ans, à l'exemple de mon frère aîné, je jouais au football, je grimpais aux arbres. J'étais passionnée de sport. Le football, le basket, l'athlétisme, tout m'attirait. Mes jeux préférés étaient des jeux de garçon au grand désespoir de mes parents. Je suis tombée amoureuse de la danse. Un jour, je me trouvais sur le mur d'un immeuble et, au lieu de sauter à pieds joints, j'ai marché. Cette sensation de mouvement dans l'espace, cette mobilité m'ont interpellée. Je ne crois pas qu'il y ait de connexion entre le sport et la danse. "

- " Je devais avoir treize ans lorsque j'ai commencé à étudier la danse ou plutôt les danses, la danse est venue après. Comme le sport, toutes les formes de danse m'intéressaient que ce soit le classique, les claquettes, le jazz, la danse acrobatique. "

Elle reçoit un enseignement de danse académique puis étudie " la danse moderne " selon les techniques des descendants de la Denishawn (à savoir celles de Martha Graham, de José Limòn) . au Mills College en Californie

· puis avec Louis Horst au Connecticut College

Elle dira " J'y suis restée deux ans, mais en quelques mois j'avais déjà passé en revue les méthodes d'enseignement traditionnel de la danse. "

Cela ne lui convient pas vraiment

Elle est intéressée par l'improvisation et commence à expérimenter ce qu'elle appelle l'improvisation structurée, " parce qu'elle vous situe dans l'espace avec son volume ".

II) La révélation

En été 1959, elle rencontre Anna Halprin qui travaille en plein air, n'enseigne aucune technique , pratique l'improvisation, inclut dans la danse les gestes du quotidien

III) Le départ pour New-York

Comme tous les danseurs, elle s'en va à New-York (avec Simone Forti rencontrée chez Halprin)

New-York dans les années 60 c'est :

a) la jeunesse

toute chose et son contraire

La beat generation cohabite avec la nouvelle génération Peace and Love ;

Les groupes de jeunes sont " , identifiés par leur tenue vestimentaire et par la musique

D'un côté : Vitesse, énergie extravertie, rythme syncopé, corps athlétique, violence , le rock

De l'autre le zen, les Maîtres orientaux, l'ouest. ( kerouac) (Easy rider) la génération " peace and Love "

Leur point commun est le désir de révolte contre la génération précédente et l'envie de rebâtir le monde.

Rock'n roll et mobilité du bassin

Pantalon féminin et libération de la femme (électroménager, contraception)

Société de consommation, télévision

b) un conteste artistique

New York est capitale des arts depuis les années 50

Action painting " au début des années 50 avait semblé le comble de la ruine de la peinture. ( avec la technique du " dripping " et le " Junk Art ")

Des adultes, avant-gardistes, incompris du début du siècle, sont reconnus comme prophètes et réhabilités : Artaud, Duchamp.

La génération 50/60 tissent des liens avec liée avec les danseurs (rôle du Bennington College) : Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Roy lichtenstein, Andy Warhol ( cf. Cunningham)

Elle a ses nouveaux idoles ( James Dean ; symbole de la " Fureur de vivre " dans l'instant et d'un nouveau " concept " de masculinité.

L'esprit " pop art " a coïncidé avec l'avènement de la société de consommation et du jetable. (couleurs fluorescentes, intégrant avec avidité tout matériau nouveau, tout gadget) (Le " design " )

Les happenings interpellent les citadins ( depuis 1947 et le Living théâtre) : un Art total, engagé contre les conventions esthétiques

Les " performeurs " recréent avec le public une relation fusionnelle et physique, allant dans le sens d'une osmose entre l'Art et la Vie.

Les années 60 et la génération hippie voient apparaître des réactions violentes :

L'art s'engage davantage contre le Moloch du capitalisme et de la consommation.

Montée du courant pacifiste à cause de la guerre du Viet-Nam

· l'Art Minimal : Donald Judd ou Robert Morris. (suivie par les musiciens La Monte Young)

· début du mouvement punk en Californie à la fin des années 60 : " No future "

· generation Baba Cool : " Peace and love " Réaction à la violence, (conséquences de la guerre au Vietnam, suite des cultes zens, (culture underground, musique électo-acoustique, paradis artificiels.)

 

c) la danse

1) Depuis 1951 la " Juilliard School of Music " est le lieu de référence universel autant pour la musique Jazz que pour la danse moderne. Et accorde une place équivalente à la danse moderne et à la danse académique.

2) Le Cours Cunningham

Il est marqué par la recherche d'une beauté pure à travers le mouvement lui-même, par une " technique " qui s'enseigne, par une danse multidirectionnelle et centrée, non plus gracieuse mais esthétique et formelle. La danse a échappé au commun des mortels.

3) Le cours de Robert Dunn (musicologue et pédagogue de danse)

Il s'inscrit dans la lignée d'Anna Halprin ; il est fondé sur l'improvisation, la recherche de mouvements plus naturels ou plus personnels déposés par les gestes du quotidien, le rejet de la virtuosité technique, le " release " (tonus bas) et les principes aléatoires de son maître John Cage.

Cette veine qui s'ouvre aux " dansants " met à l'honneur les méthodes Alexander et Feldenkrais et propose une autre approche de la danse par la conscience du mouvement et dans un souci moindre de la tonicité et de l'esthétique. ( travail sur l'ossature) .Dunn ne donne aucune directive. Il sollicite la créativité à partir d'improvisation, travaille à partir de contraintes préétablies dont le but est de provoquer de nouvelles possibilités d'enchaînements.

Il ne porte aucun jugement

Ces 2 cours ont lieu à partir de 1960 dans les mêmes lieux : ceux du Living Théâtre.

Les méthodes d'enseignement divergent :

Mais il y a des points communs

Le rejet de la " danse moderne "

- la foi dans l'aléatoire

o décloisonnement et fusion des Arts (collaboration avec d'autres artistes)

o rejet de la psychologie (blank face)

o rejet de la narration et du sens

o rejet de la subjectivité ; composition aléatoire, de collage " cubiste ", règle mathématique pour ordonner les structures, contraintes de création

o confiance dans le hasard via le surréalisme:

o notion de happening (remise en question des relations conventionnelles entre artistes et spectateurs.)

o autre conception de l'espace (all-over)

 

IV) Judson Group (années 62-70)

Les élèves du cours de Dunn ont formé le Judson Group

En 1962 : : Fonde le Judson Church Group avec d'autres danseurs, plasticiens et cinéastes dans une église protestante désaffectée, là où s'élabore la " postmodernité " : " la post-moderne danse "

C'est un groupe de jeunes qui cherche, crée, suit des cours : parmi eux des danseurs : Forti. Rainer puis Paxton mais aussi des musiciens comme La Monte Young (minimaliste) ou des plasticiens comme Robert Morris, Don Judd.

Ce vivier d'artistes contestataires et en marge de la société s'impose comme un haut lieu de la culture avant-gardiste.

· expérimentation ou mieux, exploration

o rejet de l'impérialisme des styles et des techniques

-

Rainer, fille d'anarchistes s'engage beaucoup.

1965 : " Le manifeste du NON " : Non au spectacle, Non à la virtuosité, Non au mouvement, Non au style.

· rejet de l'impérialisme des styles et des techniques

En 1969 un projet : le Continuous Project altered Daily initié par par Rainer, rapproche plusieurs membres du Judson Group

Trisha travaille sur les tasks et les mouvement quotidiens (marcher, attraper jeter, se lever, s'habiller).

Elle pratique le " Letting go " ou " laisser-aller ".

Cela signifie se libérer de toutes les conventions de la danse, se défaire de la technique par l'improvisation.

V) La Grande Union

(à l'initiative de Paxton) (1970-1976) avec : Yvonne Rainer , Trisha Brown , Paxton, Forti ( filière d'impro d'Anna Halprin) , les membres du Judson group forme un collectif expérimental, non autoritaire, non hiérarchisé) à New-york

Application du manifeste du NON (Non au spectacle, Non à la virtuosité, Non au mouvement, Non au style.

Expérimentations (ou mieux investigations) et réflexions sur l'expérience.

Refus du Cartésianisme (Dada - Fluxus: illogique)

Refus de la hiérarchie dans la compagnie et du star système

prédisposition au contact (éclatement des tabous sexuels)

Et surtout la notion de " performance" une " monstration" qui est éphémère , se consomme et se jette (Ready-made) (production instantanée improvisée)

Investissement de lieux insolites

Happening : Présence de danseurs et de dansants

tendance au minimalisme

Gestuelle inspirée des actes du quotidien : boire manger...

corps = sculpture mobile sous différents angles et différents éclairages

Rapprochement avec le rock

Le danseur souvent assure l'accompagnement sonore

Le créateur est aussi interprète

VI) Trisha

Pour Trisha Brown, la danse est une nécessité intime et profonde puisque son travail chorégraphique repose sur un questionnement intérieur.

Des interrogations sous-tendent son activité chorégraphique en constante mutation : " qu'est ce que la danse, le geste juste " ,

Qu'est-ce que je ne connais pas ?

Quelle structure chorégraphique donner à cette question ?

Ses réponses forment des cycles constitués de pièces centralisées sur une problématique qu'elle fait résonner de manière organique et ces cycles se comprennent séparément. Malgré cela, il y a toujours un lien, un fil conducteur

Phase 1

Dans ses premières chorégraphies, elle expérimente dans un esprtit analytique ce qu'elle appelle " l'improvisation structurée " : parce qu'elle vous situe dans l'espace avec son volume " : définition de la tâche à accomplir, exploration des possibilités et recherche de la solution.

Phase 2

C'est la phase des danses " anti-gravitationnelles ",

Trisha produit des " performances " dans des lieux insolites et extérieurs.

Elle travaille avec Robert Dunn qui l'initie aux lois du hasard et surtout l'oriente vers l'analyse a posteriori de l'acte dansé

Les danseurs, en tenue de travail sont placés dans des conditions d'expérimentation (sur l'eau, sur les toits de Manhattan, suspendus aux façades ou aux troncs d'arbre) pour étudier le rôle de la gravité dans des états d'apesanteur, le regard périphérique du danseur et celui du public, impliqué dans la danse et éminemment mobile. Aucune musique n'accompagne la danse, si ce n'est les bruits de l'environnement. " On faisait des choses folles, mais on a fait un sacré travail. "

" Man walking down the side of building " en 1969, " Walking on the walls ", " Roof Piece " en 1971.

Phase 3

En 1973 fondation de la compagnie et parcourt le monde entier :

· elle reprend le travail sur les improvisations à contraintes et les " Accumulations " .

Dans " Accumulation " ; somme de mouvements partant du poignet et enclenchant, par répétition, le mécanisme du corps tout entier;

Dans " Line up " ,travail sur la ligne, élaboration de structures répétitives et changements de directions ou de rythmes entraînant des ruptures d'énergie.

Dans " Solo ", commencé par une rotation de la main, pouce en l'air, s'enrichit de gestes complexes, mêlés d'un discours sur la danse et du récit de la mort de son père.

Dans la même période, elle explore des structures mathématiques, géométriques de plus en plus complexes : " Structured pieces I, II et III ",

C'est la période où le public français découvre les accumulations minimalistes

( En France : C'est après le choc de 1969.

Manifestations en France :

a) le travail de l'oulipo

b) le travail de Queneau qui raconte 86 fois la même chose

c) les contraintes de création ( voyelle interdite ( la disparition)

d) les fulgurances du hasard (remontées des surréalistes) " beauté convulsive "

e) L'Ere du Soupçon : Crise du langage : incommunicabilité. D'où la naissance de ce qu'on appelle l'absurde (anti-théâtre , anti-roman et anti-danse)

A partir de 1979 Elle cesse de danser dans la compagnie (mais danse des solos

Phase 4

Début d'une longue période de collaboration de quatorze années :

· avec Robert Rauschenberg.

· Mais aussi avec Donald Judd (peintre et sculpteur minimaliste que Trisha connaît depuis le Judson Group Donald Judd utilise les trois couleurs primaires (rouge - bleu - jaune) et des rythmes répétitifs.

· John Cage, Nancy Graves.

Cette collaboration avec les plasticiens amène Trisha vers des pièces " en salle ". " Glacial Decoy " en 1979.

Mais sa danse ne s'enferme pas : soit elle déborde du cadre de scène soit ce sont les murs du théâtre qui reculent ou avancent grâce aux décors mobiles des projections de Rauschenberg et aux jeux de lumière.

La danse crée l'espace par un" all over " dynamique où à l'inverse par l'immobilité d'un danseur de dos (son solo) Le lieu n'est plus un décor : il est un accessoire : dans " Son of gone fishin' " en 1981, des paravents colorés mobiles déplacent le cadre de la chorégraphie : un mur de voiles bleu-vert, mouvants et colorés se découvre et se recouvre.

Dans " Set and Reset " en 1983 en collaboration avec Rauschenberg pour l'architecture de scène et les projections en noir et blanc d'images de l'actualité, avec Laurie Anderson pour le son " atmosphère " et avec Beverly Emmons pour les lumières, le " décor " s'élève au-dessus de la danse dès l'ouverture. (Beverly Emmons avait fait les lumières pour Cunningham dès 1964).

L'œuvre appartient à la phase de " structure moléculaire instable "

Le succès de cette pièce apporte la notoriété à Trisha, enfin admise dans les grandes salles de New York en 1987 avec " Newark ".

Phase 5

Depuis les années 1990, elle oriente sa recherche sur les relations entre la danse et la musique mais à travers la musique classique de Bach, l'opéra et le jazz.

1998 : Orféo , Opéra de Monteverdi

2000 : Groove and Countermove ( jazz moderne)

En 1994 : elle danse le solo du dos : " We could'nt see me "

 

 

VII) La danse de Trisha

 

 

La danse de Trisha est comme elle le dit elle-même " imprévisible, improbable, continue ". " elle est très difficile, elle ne s'enseigne pas dans une école, je demande une grande autonomie par rapport au point de gravité, une très grande liberté des articulations "

C'est une danse " baroque " car c'est une danse de l'exubérance, une danse de contraste entre les élans vifs et les moments de pose une danse guidée par le plaisir du " letting go "( laisse faire ce qui doit se faire) à l'intérieur de structures chorégraphiques et de contraintes précises qui protègent de tout. Une danse magique.

Le plaisir de bouger est manifeste pour faire et défaire des tableaux vivants. A partir d'un axe qui va du sommet du crâne à l'entrejambe et qui donne la clarté du mouvement, le torse se déploie et se ploie, les bras se lancent dans des directions inattendues, les têtes se tournent vers l'arrière, les pieds galopent comme sans effort, mus par un jeu de relais qui entraîne des changements multiples d'axe. C'est une danse qui renvoie aussi aux courses folles de l'enfance. Le mouvement est plein de sensualité : dans les abandons du centre de gravité, dans les ondulations. La colonne est souple autour de l'axe, le mouvement fluide, coulé. Les déséquilibres engendrent d'autres déséquilibres dans une totale acceptation de tout mouvement simple et nécessaire. Une danse sans violence : par le principe du " laisser-aller " (le letting go), par la connaissance de la méthode Alexander, les conventions techniques du geste de danse sont cassées pour un plus grand respect du plaisir de danser.

Quand il y a " absence de musique ", c'est que la musique est intérieure : chaque danseur est à l'écoute de son film sonore à l'intérieur de soi.

Quand la danse s'installe dans des lieux clos, les limites de cet espace sont gommées par un travail tout à fait particulier qui règle les entrées et les sorties et fait se prolonger le flux dans les coulisses.

Trisha a inventé un système de notation de sa danse, fondé sur l'énergie.

Elle a apporté à la danse de nouvelles sources de mouvements , elle a libéré les corps

Son esprit logico-mathématique lui permet d'employer un langage relevant souvent plus du calcul que de l'écriture.

Le corps du danseur est l'inconnue : X, capable de se soumettre à toutes les combinaisons : addition, soustraction, multiplication, répétition, accumulation, mise en équation, projection en trois dimensions, le tout débouchant sur une véritable géométrie dans l'espace.

 

 

- Set and Reset de Trisha Brown, 1983

 

"Installe et Recommence" 1983

Trisha Brown (née en 1936)

"Set and reset", pièce de "maturité" pour 6 danseurs, appartient au cycle des "structures moléculaires instables ". (Trisha ne danse plus "régulièrement" depuis 1979, mais danse des solos.)

" Set and Reset " créé en 1983

- la scénographie est de Bob Rauschenberg ainsi que les projections de fragments récupérés de films , en noir et blanc sur l'actualité. (pas sur la lune , guerre.. etc.) Il n'y a pas interférence entre la danse et les projections.

- le support sonore intermittent et répétitif est de Laurie Anderson

- la création lumière est de Beverley Emmons

 

Cette pièce est conçue pour la scène de théâtre. (Trisha a longtemps travaillé en extérieur, en plein air). (filière Halprin). En cela cette pièce marque une rupture.

 

- Les particularités de cette pièce sont :

- L'écriture rigoureuse de la phrase de base (née d'improvisations)

- Les consignes préalables lors de la construction de la phrase : " line-up" ( ligne droite) , " " visible / invisible", " exit / enter" " be simple" ( soyez naturel, simple)

- La fluidité du mouvement entre deux points d'immobilité et l'effet d'envoûtement qui s'en dégage.

- Le foisonnement de gestes : torsions, ondulations, déhanchements (comparez avec la danse baroque)

- Le jeu entre la chute et la stabilité

- Le jeu sur le poids, et les transferts de poids

- Le principe du " laisser-aller " : abandon à la pesanteur

- Le jeu des rencontres et des chocs qui impulsent une trajectoire ou des mouvements

- La liberté de la colonne vertébrale et du bassin autour de l'axe.

- La souplesse des articulations ( particulièrement celle du genou)

- Le mouvement d'un danseur est parfois repris par un autre simultanément, en canon ou en décalé, et accompli sur un rythme différent ou avec une autre ampleur.

- La recherche d'une matière fluide, d'une impression de bulles d'eau, d'effervescence, de scintillement du mouvement tout à fait magique, ou, plus abstraitement dit, d'un " jeu des particules moléculaires ".

- Selon Trisha cette pièce annonce sa "veine rococo", ruptures, reprises, oppositions, impression de chaos maîtrisé ;

- Un travail particulier sur les entrées et les sorties (à cause de la porosité du cadre de scène) La danse se continue en coulisses, commence dans les coulisses.

- Le mouvement d'un danseur est parfois repris par un autre simultanément ou en décalé, accompli sur un rythme différent ou avec une autre ampleur.

- Trisha utilise quelques citations de travaux antérieurs : la citation la plus fragrante fait allusion à la phase des danses gravitationnelles (un danseur porté marche sur le mur)

- La "ligne" se forme et se déforme.

- Un espace tridimensionnel (le décor de Rauschenberg s'élève au-dessus des danseurs dès le début de la danse.

- La pièce est caractéristique de la post-modernité : mélange des arts, richesse de la gestuelle.

Aucune narration…aucune illustration

NB : Même période que Walzer !