Après des essais sur Ghelderode (Escurial) (bouffons), sur Freaks (monstres physiques) adaptation de Kermabon, Lemahieu (Naze et Nina) , on a resserré

- sur Kleist "Penthésilée" : mythe de la dévoration, folie, fureur. Le monstrueux est ici ce qui fige et ce qui agite. D'où un travail coporel important sur ces deux attitudes.

-sur Jarry et Ubu : Profiter du masque pour mettre en espace une "mère Ubu" plus a-humaine qu' in-humaine. Tenter l'expérience de lui supprimer le verbal. Le monstrueux est ici le délire d'une créature qui "pourrait se taire" et simplement agir ou être. Dans l'optique de l'examen, on a redonné le langage à la mère UBU pour la rendre bouffonne et délirante. Cette direction vers un jeu excessif a été un moment rare de la recherche.

- sur Phèdre de Racine : expérience intéressante : Le sublime de l'alexandrin et les bienséances confrontés à la monstruosité psychologique avouée de Phèdre mais inoculée par les Dieux. Traduire la monstruosité interne par une économie de moyens scèniques. Jeu minimal cette fois.

Le trio Oenone / Phèdre/ Dieux permettant de confronter trois monstres interactifs, ou alors de faire de la transcendance le véritable monstre (existant dans le hors champ) et de ne présenter que deux victimes.